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(c) Expédition Spitzberg 2009

			Lundi 6 juillet 2009, 23h30, le Spitzberg apparait enfin après 5 heures de vol depuis Francfort via Oslo.	Le Spitzberg, l'ile principale du Svalbard (Norvège), est entouré à l'Ouest par la mer du Groenland (photo) et la mer de Barents à l'Est.	60% de ses 30 000 m2 sont couverts par les glaciers.
Reliefs accidentés dont les plus hauts sommets dépassent à peine les 1 700 m d'altitude.	Les côtes apparaissent découpées en de nombreux fjord souvent bordés par des glaciers ou d'immenses vallées qui drainent les eaux de la fonte des neiges.	23h45, arrivée sur Longyearbyen par 78° Nord, la capitale du Svalbard et ses 1200 habitants. Archipel norvégien depuis 1925, le Svalbard accueille actuellement 2400 habitants. Il s'agit de la zone habitée la plus septentrionale de la planète.	Activités portuaires au premier plan, le centre de Longyearbyen apparaît en arrière plan avec ses habitations colorées.	23h50, l'avion s'immobilise. La température est clémente (environ 13°C) et le soleil resplendissant. La nuit ne tombera pas durant les 21 jours de notre séjour.	Dès la réception des bagages, l'ours polaire - l'emblème et le symbole du Svalbard - est déjà présent. Il le sera pendant tout notre séjour à Longyearbyen à travers l'iconographie locale.
Retour à la réalité avec notre demi-tonne de matériel qui est immédiatement étalée dans le hall de l'aéroport. Les sacs sont comptés et vérifiés, rien ne manque.	Tout le matériel est transporté au camping situé à 500 mètres en contrebas de l'aéroport.	Vue d'ensemble du seul camping de Longyearbyen, lieu cosmopolite et point de départ des trekkeurs du Spitzberg.	Rapide installation des tentes individuelles sous le soleil de minuit.	Bien que l'ambiance générale ne se prête pas au sommeil. Il faut se coucher ... il est 01h30, mardi 7 juillet 2009.	Au petit matin, une partie de l'équipe se rend à Longyearbyen - à 5 kms du camping - afin de compléter le matériel d'expédition.
Ce qui nous laisse le temps de contempler l'ancien port, trace d'un passé minier encore récent.	Passé omniprésent tout autour de la capitale.	Aujourd'hui, la plupart des mines autour de Longyearbyen ont cessé leur production.	Sur les eaux du fjord, un brise-glace quitte le port.	Après une bonne heure de marche, nous atteignons les premières maisons colorées de Longyearbyen.	La visite sera courte ... la rue principale et commerçante .
... le parking et l'unique supermarché ...	La grande place et son hommage aux mineurs.	Le centre commercial à gauche, à droite la banque et la poste ... la visite est terminée.	Passage obligé chez Ing G Paulsen AS pour la location des fusils (fusils Mauser allemands de la dernière guerre mondiale).	Fusils qui faudra se trimbaler pendant toute l'expédition. C'est lourd, encombrant, couteux et (probablement) inutile mais obligatoire au Svalbard.	Suite de nos démarches avec le passage à l'Institut Polaire.
Location d'un générateur afin de combler le coût énergétique lié au matériel vidéo.	L'Institut Polaire possède un stock de matériel réellement impressionnant ...	... on perçoit que les conditions de vie et de travail sont rudes.	et que les Norvégiens sont de taille honnête.	Quelques plaisantes photos pour nous rassurer définitivement : diversité des blessures liées aux attaques d'ours et gelures variées.	Retour au camping en fin d'après-midi.
Mercredi 8 juillet 2009. Journée consacrée à l'organisation fine du séjour. Réunions de travail dans la salle commune de la maison du camping.	Discussions du programme en équipe.	Dr. C. Fresser ouvre la consultation pour le premier petit bobo, l'index de la main gauche de Roland présente un panaris qui migrera mystérieusement sur la main droite le surlendemain !	Mercredi 9 juillet 2009, actifs depuis 5h30 pour emballer et transporter tout notre matériel vers le port, nous embarquons à 09h00 à bord du Longesund, Cap vers Billefjord, trois heures de navigation.	A peine le matériel embarqué ...	... l'équipe est sur le pont, prête pour le grand rush du débarquement ...
enfin presque toute l'équipe ...	... en réalité personne.	... mais rapidement les équipiers se mobilisent pour le grand saut ...	... enfin presque ...	12h45, le zodiac commence les rotations. En moins d'une demi-heure, matériel et personnes sont débarqués sur Bünsowland pour 20 jours d'autonomie.

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